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COLAS: ''BOXER LES PLUS GRANDS'' Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Administrator   
12-04-2004

Installé à Istres (Bouches-du-Rhône), Jimmy Colas (26 ans, 18 victoires, 3 défaites), le champion des super-welters de l’Union Européenne, se prépare à remettre son titre en jeu, le 23 septembre prochain en Allemagne, contre une vieille connaissance son compatriote Christophe Canclaux (30 ans, 30 victoires, 2 défaites), contre lequel il compte une victoire aux points, à l'époque controversée, en 2004.
Colas est donc dorénavant licencié au club "Istres Sports boxe", son président Sammy Karchi figure dorénavant dans son coin en tant qu'entraîneur adjoint accompagné de James Colas, le frère de Jimmy et de l'inamovible Manuel Dolzanelli, l'ami et l'entraîneur de toujours.

LS: Jimmy, peu de gens vous connaissent. Pouvez-vous vous présenter ?
JC: Originaire d’Haïti, un des pays les plus pauvres du monde, je suis arrivé en France à l’âge de dix ans dans une cité de l’Essonne, Massy. Plutôt bagarreur de nature, j’ai très vite découvert la boxe avec les autres jeunes du quartier et j’ai pu bénéficier des conseils de grands modèles tels que Gabriel Mapouka et Malik Bouziane. Puis, un passage à Istres (Bouches-du-Rhône, à l’ouest de Marseille) en 2003 pour la finale de la coupe de France (ndlr: victoire contre Hamlet Petrosian) m’a donné l’opportunité de découvrir une région et des gens très agréables. J’ai donc décidé de m’y installer pour me consacrer à ma passion tout en travaillant pour l’intercommunalité Ouest Provence.
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 LS: Pouvez-vous revenir sur votre premier affrontement contre Canclaux ?
JC: A l’époque, Canclaux, c’était un grand. Dans ma catégorie, c’était une référence, le premier grand challenge de ma carrière. Mon entourage et ma famille m’avaient alors déconseillé de le rencontrer et me disaient que c’était une erreur. Mais, je fais de la boxe, pas du ping-pong ou de la pétanque. Je me suis préparé pour le battre, point final. C’était aussi ma chance de me montrer contre un grand.

LS: Avec le recul, pensez-vous que Canclaux vous a pris à la légère ?
JC: Non, je ne pense pas, il n’avait tout simplement encore jamais rencontré de boxeur comme moi ! Je veux dire aussi physiques que moi. Et, ce jour-là, il est tombé de haut ! J’étais très bien préparé, prêt à livrer un vrai combat et, dès que le coup de gong final a retenti, je savais que j’avais gagné haut la main.

 Image LS: Il y a ensuite cette défaite devant le champion d'Europe Sergeï Dzinziruk...
JC: Je n’ai eu que 15 jours de préparation, mais il était inconcevable de décliner l’offre ! Pour la première fois, j’allais disputer un 12 rounds, et en plus, en championnat d’Europe ! J’estime avoir bien tenu la distance face à un très grand boxeur qui est depuis devenu champion du monde. J’ai perdu aux points, mais j’ai beaucoup appris sur le plan technique et mental. De plus, ce combat m’a permis de me faire connaître en Allemagne et de battre Sipos.

LS: Avec cette victoire, vous devenez champion de l'Union européenne, que représente ce titre ?
JC: Tout d'abord, ce fut une grande joie. La preuve que mon travail commençait à payer. J’étais content pour mon entourage, pour les gens qui me suivaient depuis un moment, qui avaient confiance en moi. C’était la récompense que je voulais leur offrir. C’était surtout pour eux que je l’ai fait.

 LS: Le 23 septembre, ce sera la revanche contre Canclaux, comment voyez-vous ce combat ?
JC: C’est un autre combat contre Canclaux qui s’annonce, plus dur que le premier, tant au niveau physique, technique, que mental. Cette fois, c’est sûr, pas d’excuse, Canclaux ne me prendra pas à la rigolade. Je sais qu’il va bien se préparer, mais moi, je vais me préparer encore plus dur pour ce duel. C’est un combat très important pour lui aussi. Il sait que je suis bien classé au niveau européen, donc s’il me bat, il pourrait avoir une chance européenne rapide, d’autant plus qu’il est avec un grand promoteur allemand (Sauerland).

LS: Le fait de retrouver un boxeur que vous avez déjà combattu, est-ce un avantage ?
JC: Pas du tout, ça ne veut rien dire pour moi. Car si moi je le connais, lui aussi me connaît. Il faudra adapter la technique à l’adversaire le jour du combat sur le ring. Ca ne sert à rien de trop anticiper.

 LS: Comment allez-vous préparer ce championnat ?
JC: Je vais prendre un mois et demi pour ma préparation. Depuis le début du mois d’août, on commence à travailler le physique, puis à la fin du mois, j’entame de grosses séances de sparring avec Aziz Daari, ancien champion de France, qui a une très bonne technique, puis avec Brice Faradji, champion WBF super-welters. Je vais faire des allers-retours entre la région parisienne et Istres/ Marseille pour bien me préparer, sans oublier mon stage d’oxygénation à Istremont dans les Alpes.
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 LS: N’est-ce pas dommage de disputer un tel combat en Allemagne plutôt qu’en France ?
JC: Oui, c’est vrai. Mais, comme Canclaux a signé avec Sauerland, il faut accepter aussi d’aller à l’étranger pour boxer. Pour moi, ça ne change rien dans ma préparation, ni dans ma détermination.

LS: Que vous inspire l’Allemagne en matière de boxe ?
JC: La grande différence entre la France et l’Allemagne est que l’Allemagne valorise vraiment les boxeurs en général, que ce soit les nationaux ou les étrangers. Tu peux être un boxeur moyen, disputer un 4 rounds, tu seras autant considéré qu’une star qui fait un championnat du monde. L’Allemagne respecte plus la boxe et les boxeurs que la France. Là-bas, tout est bien huilé, bien organisé, c’est vraiment classe ! Tous les athlètes sont aussi dans les meilleures conditions pour préparer leur combat.
Ils ont la chance d’avoir deux gros promoteurs (Wilfried Sauerland et Klaus Peter Kohl) qui organisent au moins 30 grandes réunions dans l’année... c’est énorme !

LS: Quelles suites envisagez-vous en cas de victoire ?
JC: Vous savez, la boxe, c’est très aléatoire, un coup tu es en haut et puis après tu es en bas. Je verrai comment envisager la suite avec mon promoteur, Gérard Teysseron, pour un éventuel championnat d’Europe, mais il faut que d’autres conditions soient aussi réunies, notamment un soutien des collectivités territoriales de ma région. Mon rêve serait de disputer ce championnat d’Europe à Istres pour mes supporters et mon public.

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LS: Croyez-vous à la boxe pour aider les jeunes défavorisés ?
JC: Par rapport à tous les jeunes qui traînent dans les cités, sans occupation, qui brûlent les voitures et troublent l’ordre public, je voudrais leur dire : « venez vous défouler dans une salle de boxe, vous n’aurez plus le temps de rester en bas de la cité, car vous aurez une saine fatigue et vous apprendrez beaucoup sur vous et sur les autres. »

LS: Quelles sont les pugilistes qui vous ont donné envie de boxer ?
JC: J’adore les gars qui font du show sur un ring, les Oscar de la Hoya, Felix Tito Trinidad, Fernando Vargas et les mythiques Marvin Marvellous Hagler et chez les lourds bien sûr, Mike Tyson. Ils ont vraiment envie de boxer sur un ring et ça se voit ! Ils ne sont pas attentistes, ils sont là pour faire la guerre et une fois la guerre terminée, ils s’embrassent tous ! C’est cela ma conception de la boxe. C’est un monde à part !

LS: D’où vous vient votre surnom de pit-bull ?
JC: Au départ, mon surnom, c’était plutôt « diesel » car je démarre toujours doucement puis j’accélère au cours du combat. Puis c’est devenu pit-bull, car quand le pit attrape une proie, il ne la lâche pas. J’avance en permanence sur mon adversaire, sans le lâcher, donc je suis un vrai pit-bull. Ma tactique ? J’avance, je bouge, je cogne, sans arrêt.

LS: Un peu comme Monshipour ?
JC: Dans une certaine mesure, oui, sauf que lui, il prenait trop de coups ! Donc ce n’est pas vraiment un modèle. Il faut réfléchir aux séquelles des coups à répétition à la tête, c’est ça aussi être boxeur. Je veux pouvoir penser sereinement à mon avenir et à ma famille.

Laurent Silvestrini, le 18 Août 2006

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dernière mise à jour : ( 05-09-2006 )
 
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